Galanterie de l’histoire

Vierges d’Ogoué gratifiez-moi

d’une étoile dite nouvelle

d’un prêtre couché sur la mer enjoué comme un tromblon

d’une chambre de torture de vingt pesetas avec dix ave

Maria

pour que j’arrache toutes tes mauvaises pensées

pour que je débride tes plaies mauvaises mon petit ami

Séismes passez-moi la main

volcans donnez-moi du feu

bêtes du feu lancez-moi vos griffes

pour dévêtir les démons qui soufflent dans votre souffle

mon grand ami pour que je projette en miettes déjà de

bombes

les eaux perverses qui me coulent sur la joue ma joue

celle de toi à moi à califourchon sur le sale toit du monde

où de leurs pas jaillit une voiture de pompiers très vite

transformée par le sang en l’or dont on fait les casques

et voilà défiant les pas qu’il y a dans
Hyde
Park et dans la succursale de la
Place de la
République deux creuses cavités qui sont des yeux à redurcir les nuages qui très attentivement regardent tel le spectacle d’un enfant attendrissant l’impudique commencement de l’année goujate

et le sang qui de toute façon reflue très vite

d’un coup de pied d’un gabelou d’une chape de plomb

d’un chapelet de piastres d’une rizière décortiquée

apportant sur le plateau de la justice

des fromages de crachat le carat de l’insulte

et trois rois mages

Dans notre jardin de vers, chaque commentaire est une fleur unique, à la manière de Villon. Plantez la vôtre.

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