Vive saison

Le corps des fleuves s’empierre entre les berges

Plus arides que l’os les bois se sont figés
Le cadavre des feuilles n’émeut plus personne

Indifférence des actes du ciel
Et de cette ville couvant ses pi

Sous l’aveugle neige un autre sang mûrit-il?

Je le savais jadis

Je le saurai plus loin…

Sous l’amas des cendres
La vie toujours s’explore et se retaille
Vie!

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