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L’amarante
FacebookXWhatsAppEmailJ’ai vu ses beaux cheveux blonds, charme des regards, Sous l’ivoire d’un peigne alentour d’elle épars, Représenter au vrai le Paûole en sa source, Qui d’un haut marbre blanc faisant naître sa course, Tombe à gros bouillons d’or, et loin de soi s’enfuit, Excepté qu’en leur chute ils ne font point de bruit. C’est ainsi…
Vous
FacebookXWhatsAppEmailVous ne savez pas combien je m’obéis durement Entre moi et vous, il y a moi. Vous ne vous en doutez toujours pas, mais je suis là. MonDieu, tenez-moi dans votre élévation. Mettons si vous voulez un badigeon bleu pomme et des larmes de lait ou de miel un smoking de chez le grand faiseur…
Relève
FacebookXWhatsAppEmailA notre place On a posé Des soldats frais Pour amorcer La mort d’en face. Il a fallu toute la nuit pour s’évader. Toute la nuit et ses ténèbres Pour traverser, suant, glacé, Le bois martyr et son bourbier Cinglé d’obus. Toute la nuit à se tapir, A s’élancer éperdument, Chacun choisissant le moment, Selon…
Dans les taillis vivants
FacebookXWhatsAppEmailDans les taillis vivants l’insecte se promène ; Oh ! la grande herbe verte et le grand bois profond ! Dieu travaille : oubliez ce que les hommes font. Les oiseaux tout joyeux jasent dans le vieux chêne ; L’air est calme ; le ciel resplendit ; c’est le jour, C’est le soleil fécond, le…
Le petit Palémon
FacebookXWhatsAppEmailLe petit Palémon, grand de huit ans à peine, Maintient en vain le bouc qui résiste et l’entraîne, Et le force à courir à travers le jardin, Et brusquement recule et s’élance soudain. Ils luttent corps à corps ; le bouc fougueux s’efforce ; Mais l’enfant, qui s’arc-boute et renverse le torse, Étreint le cou…
C’était affreux…
FacebookXWhatsAppEmailÀ Mademoiselle M. R. C’était affreux ce pauvre petit veau qu’on traînait tout à l’heure à l’abattoir et qui résistait, et qui essayait de lécher la pluie sur les murs gris de la petite ville triste. Ô mon Dieu ! Il avait l’air si doux et si bon, lui qui était l’ami des chemins en…