Les Plus Lus

  • La Vie des Morts – La Nature – 11 – Épilogue

    Allumés dans la nuit sereine où nous mourons, Gazons qui fleurissez les humaines reliques, Vous n’êtes pas encor tout ce que nous serons ! Grands bois debout dans l’ombre où naissent les mystères, Nuages qui passez, rapides, sur nos fronts, Sources aux regards lents et doucement austères, Vous n’êtes pas encor tout ce que nous […] Plus

    Lire la suite

  • La Vie des Morts – La Nature – 10 – Les parfums

    Pareille au fin réseau que sur sa gorge nue Psyché serrait, pleurant ses premières pudeurs, Une invisible mer balance sous la nue Le flux et le reflux des terrestres odeurs. Comme un sein virginal que traverse une haleine De parfums infinis, tièdes et pénétrants, Un souffle intérieur a visité la plaine Et soulève du sol […] Plus

    Lire la suite

  • La Vie des Morts – La Nature – 03 – Les broussailles

    C’est l’âme des aïeux que vers l’azur clément Les grands arbres des bois élèvent lentement, Debout dans leur vieillesse héroïque et superbe ; Nos morts, nos jeunes morts, à nous, dorment sous l’herbe. Quelque broussaille, à peine, aux feuillages penchés, Jette un rameau vivant sur les premiers couchés Et rend à nos regards, à l’air […] Plus

    Lire la suite

  • A un poète

    Quand la pairie était comme l’herbe fauchée Sous les pieds et la dent féroce du vainqueur. Poète, j’ai pleuré du profond de mon coeur El sa splendeur éteinte et sa gloire couchée. Devant les morts sacrés dont elle était jonchée, J’ai dit mon désespoir, ma haine, ma rancoeur Et j’ai mêlé ma voix au lamentable […] Plus

    Lire la suite

  • Paysages métaphysiques – Nénuphares

    Sur l’eau morte et pareille aux espaces arides Où le palmier surgit dans les sables brûlants, Le nénuphar emplit de parfums somnolents L’air pesant où s’endort le vol des cantharides. Sur l’eau morte à l’aspect uni comme les flancs D’une vierge qui montre aux cieux son corps sans rides, Le nénuphar, nombril des chastes néréides, […] Plus

    Lire la suite

  • Fantaisie blonde

    Tout pleins de caresses vermeilles Des frissons d’or venus du ciel, S’envolent, comme des abeilles De ta chevelure de miel. Et ces filles de la lumière, L’aile vibrante de plaisir, Ont fait de ta blonde crinière La ruche où pose mon désir. Leur essaim sur tes lèvres fraîches Des roses laissa la clarté ; Mais […] Plus

    Lire la suite

  • Paysages métaphysiques – Matutina

    À Feyen Perrin. I LE bleu du ciel pâlit. Comme un cygne émergeant D’un grand fleuve d’azur, l’Aube, parmi la brume, Secoue à l’horizon les blancheurs de sa plume Et flagelle l’air vif de son aile d’argent. Un long tressaillement autour d’elle s’éveille, Et, par flots onduleux jusqu’au zénith monté, Dans l’azur transparent déroule la […] Plus

    Lire la suite

  • Hosanna mélancolique

    I J’adore ta Beauté, pour ce qu’elle est pareille A mon Rêve immortel et me parle des cieux, Comme un hymne lointain qui chante à mon oreille. Elle évoque les jours longs et délicieux Que j’ai vécus, sans doute, en attendant la vie, Dans quelque monde obscur où mon cœur soucieux Cherche éternellement l’illusion ravie. […] Plus

    Lire la suite

  • Scepticisme

    A CHARLES CANIVET Quand la mort nous fera roides et sans haleine, Squelettes tous les deux, l’un à l’autre pareils, El que, pour d’autres yeux, le penchant des soleils Roulera des flots d’or sur la mouvante plaine ; A l’heure où le berger sous son manteau de laine Se dresse, morne et droit, sur les […] Plus

    Lire la suite

  • Fantaisie brune

    Comme le vol d’une hirondelle, Sur un ciel d’aube aux blancs rideaux, Double, en passant, une ombre d’aile, Se dessinent tes noirs bandeaux. Leur ombre jumelle se joue Sur le ciel de ton front qui luit, Et, jusqu’aux roses de tes joues De sa corolle étend la nuit. Avant que l’hiver n’effarouche L’oiseau fidèle, si […] Plus

    Lire la suite

  • La Vie des Morts – La Nature – 09 – Les voix

    Parlez, terrestres voix, chant nocturne des choses, Des langues à venir chuchotement lointain, Cris des enfantements, chœur des métamorphoses, Dernier adieu des morts dont la forme s’éteint ; Bruit des déchirements sans fin de la Matière, Lent et plaintif écho des engloutissements, Lente et sourde clameur dont la nature entière Dénonce le travail obscur des […] Plus

    Lire la suite

  • Les lilas

    Quand les printemps m’étaient joyeux Prenant leur azur à tes yeux Pleins d’une éternelle promesse, Les clochettes des lilas blancs, Dans la brise, à nos coeurs tremblants Chantaient une amoureuse messe. Des alléluias infinis Montaient des buissons pleins de nids, Et le coeur odorant des roses Se balançait dans l’air du soir Avec des parfums […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.