Madrigal sur un carnet d’ivoire

Mes vers, sur les lames d’ivoire
De votre carnet, font semblant
D’imiter la floraison noire
Des cheveux sur votre cou blanc.

Il faudrait d’immortelles strophes
À votre charme triomphal,
Quand dans un tourbillon d’étoffes
Vous entrez follement au bal.

Le sein palpite sous la gaze
Et, fermés à demi, les yeux
Voilent leurs éclairs de topaze
Sous la frange des cils soyeux.

Willis parisienne, empreinte
D’un charme inquiétant, mais doux,
J’attends, voluptueuse crainte,
La mort, si je valse avec vous.

Voter pour ce poème!

Nous implorons votre sagesse pour nous dire ce que vous pensez de ce poème! Est-ce qu'il vous a touché l'âme?

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

S’abonner
Notifier de
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments