Triptyque (2)

L’Arrhée parle.

Ces croupes que fouaille
Un vent forcené,
Ce sont les Mené
De la Cornouaille.

Clameurs, bonds d’effroi.
Tout en eux m’agrée :
Car je suis l’Arrhée,
Leur pâtre et leur roi.

Sur leur maigre échine,
D’Evran au Relecq,
Le vent ronfle avec
Un bruit de machine.

J’emplis mes poumons
De sa rauque haleine
Et pais dans la plaine
Mon troupeau de monts.

Voter pour ce poème!

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

Vos mots sont la mélodie de notre poésie. Faites résonner votre voix.
S’abonner
Notifier de
Avatar
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments