Ne me console pas…

Ne me console pas. Cela est inutile.

Si mes rêves qui étaient ma seule fortune

quittent mon seuil obscur où s’accroupit la brume

je saurai me résoudre et saurai ne rien dire.
Un jour, tout simplement (ne me console pas !)

devant ma porte ensoleillée je m’étendrai.

On dira aux enfants qu’il faut parler plus bas.

Et, délaissé de ma tristesse, je mourrai.

La poésie se nourrit de vos réflexions. Laissez un peu de vous sur nos pages.

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