Les Plus Lus

  • Le Départ

    Ah ! La patrie est belle & l’on perd à changer. THEOPHILE GAUTIER On s’aimait. Dans un autre on avait mis sa vie : Aux douceurs d’être ensemble on bornait son envie ; On se sentait heureux rien qu’à se regarder. On n’avait pas besoin de se le demander : On savait qu’on pouvait s’appuyer […] Plus

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  • Offrande

    Un sourire préalable Pour le mort que nous serons, Un peu de pain sur la table Et le tour de la maison. Une longue promenade A la rencontre du Sud Comme un ambulant hommage Pour l’immobile futur. Et qu’un bras nous allongions Sur les mers, vers le Brésil, Pour cueillir un fruit des îles Résumant […] Plus

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  • O, si chère de loin …

    O si chère de loin et proche et blanche, si Délicieusement toi, Mary, que je songe À quelque baume rare émané par mensonge Sur aucun bouquetier de cristal obscurci Le saistu, oui ! pour moi voici des ans, voici Toujours que ton sourire éblouissant prolonge La même rose avec son bel été qui plonge Dans […] Plus

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  • Prière de Socrate

    O toi dont le pouvoir remplit l’immensité, Suprême ordonnateur de ces célestes sphères Dont j’ai voulu jadis, en ma témérité, Calculer les rapports et sonder les mystères ; Esprit consolateur, reçois du haut du ciel L’unique et pur hommage D’un des admirateurs de ton sublime ouvrage, Qui brûle de rentrer en ton sein paternel ! […] Plus

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  • Te souviens-tu ?

    Te souviens-tu du soir, où près de la fenêtre Ouverte d’un salon plein de joyeux ébats, Tu n’avais pas seize ans… les avais-tu ?… peut-être… Sous le rideau tombé, nous nous parlions tout bas ?… Ce n’était pas l’amour que t’exprimait ma bouche, Mon cœur était trop vieux, trop glacé, trop hautain Pour parler à […] Plus

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  • le futur, simple jeu

    Le futur, voici donc la rançon de la gloire des humains,comme apparaît une ombre projetée, ou un sursaut de l’âme au jeu du lendemainl’esprit se perd, au moment d’espérer, les règles sont bien simples, il suffit d’oublier, de faire fi du passé incertain,dans le doute on relance, on s’obstine à miserde sa vie, pour ne […] Plus

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  • À MM. Barthélemy et Méry

    Chantres associés et paisibles rivaux, Qui mettez en commun la gloire et les travaux, Et qu’on voit partager sans trouble et sans orage D’un laurier fraternel le pacifique ombrage ; Lorsque de toutes parts le public empressé, Chez l’heureux éditeur chaque jour entassé. De vos vers en naissant devenus populaires Se dispute à l’envi les […] Plus

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