Un sourire préalable
Pour le mort que nous serons,
Un peu de pain sur la table
Et le tour de la maison.
Une longue promenade
A la rencontre du
Sud
Comme un ambulant hommage
Pour l’immobile futur.
Et qu’un bras nous allongions
Sur les mers, vers le
Brésil,
Pour cueillir un fruit des îles
Résumant toute la terre,
A ce mort que nous serons
Qui n’aura qu’un peu de terre,
Maintenant que par avance
En nous il peut en jouir
Avec notre intelligence,
Notre crainte de mourir,
Notre douceur de mourir.
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