Glose – Prose

Mon chien s’appelle Sophie et répond au nom de Bisouie. C’est plus gentil ? Et le baiser est moins solennel que la sagesse. Vous me la baille/, belle avec vos querelles de langage. Les

peintres sont voués à la couleur : les poètes se défendraient-ils d’être voués aux mots? Mais sémantique, rhétorique, vous croyez à cela. vous.

Mos-sicu ? P’têt’ ben qu’oui. Calembredaine ? Jardinier, encore un mot de germé. Bonne chance et fouette cocher ! D’accord : ça ne nourrit pas son homme… Qui mange le vent de

sa cornemuse n’a que musique en sa panse. Déjà, ce n’est pas si peu.
La vérité ne se mange pas ? La musique non plus. Mais je dis. moi. que la poésie se mange. Ici. des mots seuls on vous jacte et ce n’est pas encore poèmes : mais enfin, des

poèmes, qui sait où ça commence…
Les mots, disait Monsieur Paulhan. sont des signes, et Mallarmé, lui. que ce sont des cygnes. Ah. beaux outils, les mots sont des outils, rabot, évidoir. herminette. gouge, ciseau.

Ainsi, les formes naissent, portant la marque de l’outil et je retrouve à la statue ce joli coup de burin. Et je retrouve à la pensée ce délicat sillon du verbe. Tudieu.

quelle patine ! Quel héritage, quelle usure, quelles reliques de famille ! Quelle Jouvence et quel arroi. Des taches de sang, des coulées de verjus. Des traces de larmes : et les

sourires n’en laisseraient-ils pas ? En veux-tu de l’humain. en voilà. Ce n’est pas de petite bière (de bière, fi) mais de cuvée haute en cru. Venus de toutes parts au

monde, agiles comme des pollens. Ici. les monts de Thracc et là les rudesses picardes : et là le miel attique et l’Orient avec ses sucs. Des graillons, des flexions, des marées,

puis un petit vent coulis, un soudain carillon de voyelles. Boissy d’An-glas. Quant au tudesque. zoui pour le bouffre mol : lansquenet (toujours hérissés ces tudesques) qui fait la

pige au mot azur. Mais en français, d’expression, pas trop n’en faut. Subtil ! Holà, germain, hors je te boute en ta grimace. D’expression, oui-dà. mais de race. Et de

décence. En tapinois quand il sied, mais en grande clarté si c’est l’heure. J’y reviens, mon frère qui respires, as-tu déjà pensé au spacieux mot : azur?
Ainsi les mots naissent, les mots durent, les mots se fanent et reverdissent. Des moissons, des vendanges, des forêts, des familles, des nids de mésanges et des couvées de

minéraux. Fluide, flot, flamme, fleur, flou, flèche, flûte, flexible, flatteur… vous entendez ces allusions, vous reconnaissez cette lignée. Mais le génie

français est réservé : il caresse l’harmonie imitative. Mais il décrit un chien sans marcher à quatre pattes.
Et tu voudrais que ça ne bouge pas. les mots, alors que tout bouge, on le sait (par un cuisant savoir). Chausse un peu tes besicles, professeur, et dis-moi ? Il répond que le mot est

le serviteur de l’idée. Bon. mais voyez-vous ce maire du palais qui guette le pouvoir?
O français, mon amour, terreau de notre terre, il fait bon le respirer et voir monter tes jeunes pousses. Le sécateur du bon jardinier menace les branches folles et rien pourtant

n’est mystérieux comme un jardin à la française.
Ah. ce jourd’hui si nous quittions la noble allée pour vaguer au bois-joli ? Plonge un peu ton gourdin dans une fourmilière. Quel cafouillis. quelle panique ! Tant pis. l’ordre

viendra plus tard et si nous repassons dans une miette de temps, nous verrons l’insecte acide qui refait des sentiers nouveaux et porte sur l’épaule ces gros sacs de farine. Dis, quel

navire est arrivé ?
De toute cette fièvre, tirons le mot «bélître». Moi. je vois un gros méchant mou du genre soudard, du genre bouffre de bouffre, aurait dit mon Jarry. et

coitlë d’un casque de zinc, une espèce de quintuple pinte renversée. Le beau chapeau bulbeux. Bé… car on convient qu’il est bête (comme Bécassine) et qu’il baye.

A quoi bayerait-on sinon aux corneilles ?
Bien vétilleux ceci. Il faut l’être si l’on veut faire mouche. Truisme. Truisme, entrée de Monsieur de la Palisse. Mort. Monsieur de la Palisse? Bernique. Pantois? Point

davantage. Il est éternel. Et si tu tentes de trucider Monsieur de la Palisse, c’est toi qui restes niquedouille. Bonne Vierge, le printemps, c’est la Palisse lui-même. Et vlan, v’ia

l’printemps ! Allons-nous lui chercher noise ? 11 cache l’été sous ses guimpes. Puis, c’est toujours le grand Temps moissonneur qui passe avec sa justicière. tranchant du baroque

à lame riante comme d’autres feraient ici où les mots sont éclos sous des couvées joyeuses. Ecoutez ces rondes enfantines : le langage s’y fait «petit jeune» comme

les chiots de ma chienne :
Peiit’ Poulotte a v’nu glissou Ses peiiis pieds parmi les mious S os petits pieds se sont mêlous Elle a pris les miens pour les sious. Allons, belle, remettez-vous. Reconnaisse: vos petits

g’noux.
Ou encore :
A dibedi.
Ma crochiribidi
A siripchou
Califtcatchou
A dibedi.
Vous êtes un fou.
Vous plaît-il mieux de puiser à de savantes cornues? Celles de Monsieur Léon-Paul Fargue ont de douces chansons pour les chats :
Il est une bebête,
Ti li petit nenfant
Tir élan
C’est une byronnette
La teste à sa maman
Tire/an
Le petit Tinan faon C’est un ti banc-blanc Un petit potasson ? C’est mon goret C’est mon pourçon Mon petit potasson
Il saut ‘ sur la fenêtre Et groume du museau Pasqu’il voit sur la crête S’amuser les oiseaux
Les savantasses expliqueront pourquoi. Mais le langage enfançon vient de loin. Connaissez-vous le capitaine Las-phrise ? Non ? Messire Marc de Papillon, cadet de Vaubc-rault

«combattant, composant au milieu des alarmes» ? Non ? Un paladin du XVIe siècle et qui. sous Henri III. bouta le Huguenot à travers Touraine. Angoumois. Sain-tonge, Poitou.

Normandie. Dauphiné. Gascogne, grand bonhomme de guerre et grand caresseur de fillettes. Or. le voici, son langage enfançon :
Hé mé, mé, mine-moi, mine-moi, ma pouponne
Cependant que papa s’en est allé aux champs ;
Il ne le soza pas. il a mené ses gens.
Mine-moi donc. Minou. puisqu’il n’y a personne.
Ayant flayé l’œillet de ta lève bessonne. Je me veux regadé en tes beaux yeux luysans. Car ce sont les misoirs des Amouseux en/ans ; Après, je modesay ta gorge, ma

menonne.
Si tu n ‘accode à moi lefolâte gacon.
Guésissant mon bobo, agadé tu es sotte ;
Car l’amour se fait mieux en langage enfançon.
Oui. certes. Les mots-colifichets, et les mots de haute lice, les mots-jabots, mais les mots-éventails, les mots-diamants, les mois-sang, les mots-sève, les mots porteurs de

vérités françaises.
Péguy les connaissait, ces mots bien équarris. ces brebis de pierre blanche et tondus comme il faut de quoi l’on fait de bonne ogive et de robuste contrefort, pourvu que le berger

soit juste :
Et ce n’est pas des bras pleins de dictionnaires
Qui rameront pour nous sur nos derniers trois-mâts.
Et ce n ‘est pas des jeux pleins de fonctionnaires
Qui nous réchaufferont dans ces derniers frimas.
Qu’ai-je encore d’écrit sur mon pense-bete ? « Les mots vont plus loin que la pensée», disait Fargue. Quand le sentiment les suit à pas de loup. Les mots seraient peu

s’ils ne faisaient l’amour. Que l’aède ici besogne. En cite-rai-je ? Mais vous les connaissez, ces mots qui sont de grands amoureux, ces mots séducteurs de mots et qui font de

ravissantes conquêtes. Les souvenirs sont cors de chasse. La fille de Minos et de Parsiphaé. Poissons de la mélancolie. Sur le Noël, morte saison que les loups se vivent de

vent. Le prince d’Aquitaine à la tour abolie.
Et toi. le dur de comprenure. tu sais bien que ma recherche est l’homme. Le voici, traque de mots, charmé de phrases, lourd et séduit de son fardeau de mots, cor.imt ceux-là qui

revenaient de la Terre Promise portant à bâton d’épaules une grappe géante. Le poids de la soif et celui de la beauté. J’en dis trop et j’en dis trop peu. Car tous ces

faiseurs de mots étaient des faiseurs de beautés. Ils faisaient d’abord l’outil. L’outil passe de main en main, se polit, s’arrondit, se patine, s’humanise, se charge de magies.

Sésame, ouvre-toi. De l’or bouillant ! Où sont les poltrons qui n’osent pas plonger leurs bras dans cette cuvée ? De joie. On pensait que j’allais donner un petit cours sur les

insectes, sur la botanique. Non. mon herbier, c’est pour la joie. Et mieux encore, les libellules en plein vent, bien zézayantes, bien dévoreuses.
Mettez un peu d’ordre dans vos idées, insiste un aimable magister. Je veux bien, mais sur quelles mesures ? Et pour habiller qui. ce vêtement d’idées? Des idées, les mots

n’en ont pas tant. Les mots qui ont des idées sont des mots de cuistres. Ou plutôt, les idées, ça leur vient comme au pommier la pomme, comme à la fille le bes-son. Les

aventures du langage. Honneur de l’homme, honneur de l’homme et mille grâces.
Qui les fait ? Oh. pas les escogriffes à la mislenflute qui les mettent à coucher dans des lexiques. Sinon, c’est aussi les herbiers qui feraient la rose ou l’ancolie. la sauge, le

fenouil et la feuille de platane, sève et parfum compris.
Ils sont comme les enfants, les mots : ils ont besoin de jouer quand ils sont jeunes. Villon, beau charmeur de vocables verveux, leur laissait la bride sur le cou. Leur plaisait-il de

jargonner. de parler coquillard ?
Joncheurs, jonchons en joncherie
Rebignez bien où joncherez.
Qu ‘Ostac n ’embroue votre arrerie
Où accolés sont vos aisnez.
Poussez de la quille el brouez
Car si tosl seriez roupieux.
Ferons-nous pas confiance au loyal écolier tout cousu de cicatrices et qui avait le goût des évidences : Je congnois bien mouches en lait, je congnois au pommier la pomme, je

congnois tout fors que moi-même. Sagesse toute veloutée de moelle, fontaine de miel où ferait bien de se pencher la soif de nos squelettes à stylos. Mais de tels vignerons

la race serait éteinte ? Voire. Queneau Raymond est bien de la famille :
les eaux bruns, les eaux noirs, les eaux de merveille les eaux de mer, d’océan, les eaux d’étincelles nui lent le jour, jurent la nuit chants de dimanche à samedi
les yeux vertes, les yeux bleues, les yeux de succelle les yeux de passante au cours de la vie les yeux noires, yeux d’estanchelle silencent les mots, ouatent le bruit
eau de ces yeux penché sur tout miroir
gouttes secrets au bord des veilles
tout miroir, toute veille en ces ziaux bleues ou vertes
les ziaux bruns, les ziaux noirs, les ziaux de merveille.
Pensez-vous que c’est avaler des couleuvres? Pitié, alors : c’est que Polymnie ne vous a point souri.
Mais retournons à nos moutons. Connaissez-vous le répertoire des livres de Saint-Victor dont Pantagruel découvrit la librayrie en Paris dès sa venue :
Le Maschefain des advocats.
Le Clacquedent des maroufles.
La Cahourne des briffaulx.
La Barboltine des niarmiteux.
La Martingalle des fianteurs.
Le Limasson des ri masseurs.
Le Ramoneur d’astrologie.
Et ceci est d’importance, puisque l’inscription sur la grand’Porte de Thélème :
Cy n ‘entrez pas. vous rassotez mastins
Soirs ni matins vieulx chagrins et ialotix…
Cy n ‘entrez pas. hypocrites, higotz.
Vieulx matagotz. marmiteux boursouflez…
Cy n’entrez pas avalleurs defrimars…
Puis, prenant en croupe ceux que le curé de Meudon délecte, ricochons vers Monsieur Epiphane Sidredoulx. Président de l’Académie de Sotteville-lès-Rouen. Correspondant

de toutes les Sociétés savantes et autres, et dont l’honneur fut de dépoussiérer, en l’an 1878. cette précieuse « Friquassée Crotestyllonnée des antiques

modernes chansons, et menu Fretel des petits enfants de Rouen remis en beau désordre par une herchclce des plus mémoriaux et ingénieux cerveaux de nostre année 1552.»

O, ouez :
Mon coutel s’en vient pleurant
Il a seruy ung gros truand
A liau. à liau. à liau
Pinche me lingue
De toc et de lepingue
Ri ri bouillette
Au port morin laisse may dormir
Il est temps de laver nos escuelles.
A la bouille bouille caudière. Dans la danse desfoureux. Il n ‘est d’âme que nous deux.
Piaille, moineau, tu es englué. Et raison, dit Janotus. nous n’en usons point céans (Rabelais). Ah ! toute une géniture de bon sang français et Molière est de

connivence… j’aime mieux ma mie. o gué. Sais-tu maraud que ta bique va braire si tu lui bailles des «céréales» au lieu de picotin.
Vielleux, vielleux, veux-tu du pain ?
Nanny Madam’ je n’ai point faim.
Mais vous avez qui vaut bien mieux
Ma guiante. guienne. guioly dame.
Vielleux, vielleux, veux-ty du lard ‘.’
Nanny, Madame, il est trop char…
Ayons encore sol en sébile et fiferlins aussi. Et qui mieux est : verjus en cave. De bonne coulée, bénéfique aux cœurs.
« Le drame des mots, me confiait un farfelu de mécanique, c’est de n’être pas bons à tout ; on ne sait jamais où il faut mettre cette vermine. Les chiffres, eux,

veulent tojours dire la même chose. Pas de surprise. Tandis qu’avec les mots, il faut s’attendre sans cesse à des miracles. »
Mon petit doigt me l’a dit, ces miracles-là ont l’humeur capricieuse. C’est comme l’esprit qui souffle où il veut. Quand il souffle du côté d’Henri Michaux, ce n’est pas

pour gonfler la vessie d’un rassoté. mais pour dire les choses : les vivaces, les tortueuses, les véridiques. L’Ennemi n’a qu’à bien se tenir :
Il l’emparouille et l’endosque contre terre;
Il le rague et le roupète jusqu’à son drâle;
Il le pralèle et le libucque et lui bonifie les ouillais
Il le tocarde et le marmine.
Le manage râpe à ri et reipe à. ra.
Enfin il l’écorcobalise.
L’autre hésite, s’espudrine, se délaisse, se torse et se
ruine.
C’en sera bientôt fini de lui.
Laissons ainsi pour mort cet «emparouillé». Que ne t’assommc-je. Mère Ubu. proférait un grand de la terre. La musique des sphères nous joue d’un autre flageolet.

Après riposte et coups fourrés tirés de part et d’autre, où les victimes criaient comme des cabestans, diverses voix se décèlent. Maintes se baignent dans leur

auge. Mais ceci n’est le fait que de haut allemand et le langage françois garde toujours sa fleur de modestie et même en la ripaille.
Qui donc se court sur l’haricot dans cette équipée ? Queneau. Michaux. Rabelais. Merlin Coccaie certes. El Bruscambille et Tabarin. Turlupin. Jarry, Coquillan. Vadé. fameux

boisseau de puces et n’est d’étoile fixe qui ne se gratterait si on le déversait sur son pelage. Foin, je suis fâché d’en avoir si peu dit. Galimatias fut langue de ces

prolifiques, galimatias et charabias. Regardez avec nous ces vocables monocellulaircs qui abordent lentement sur la berge. Espèces de méduses, espèces d’ammonites, espèces

de moignons, espèces de rauques interjections, espèce d’aboi, de cri, de geste, espèce de mot. Le mot oui et le mot non, c’est déjà la conscience. Et Mes-sire,

aujourd’hui en avez-vous tant que vos belles machines volantes ne servent à vous estourbir la figure? La conscience, ça monte et ça descend comme ludions en bouteille. Silence,

l’heure est venue d’être grave ? Dame oui, on sait qu’il y a du malheur dans la famille. Mais qu’entre deux coups du sort il soit permis de rire, n’est-ce pas d’humaine condition

l’honneur? Trêve d’encyclique et revenons au débat.
Du crâne qui crugit lorsque le vent souffle, suinte mélancolicoliquement le croupissant cresson qui sort de ses orbites (Queneau). Qui rechigne ? Qui n’aime pah les Zavanthures du

lent gage? Toi. Gall…
Gall. amant de la reine, alla, tour magnanime,
Gallamment de l’arène à la tour Magne à Nîmes.
Quel heureux siècle, suggérait Bruscambille. qui avait grand besoin de me rencontrer et moi de le trouver. Or, sus. fonçons. Messieurs, il y en a beaucoup en cette compagnie qui

portent une tête sur leurs épaules sans savoir ce qui est dedans. Vous ? Oui-déa. moi ilou. Si vous m’entendez bien, c’est que je parle français et si la lune est rousse, il

faut quérir le teinturier
Un enfant a dit
Je sais des poèmes
Un enfant a dit
Chsais des poésies
Un enfant a dit
Mon cœur est plein d’elles…
Propos tout saupoudrés de poudre d’escampette – et le poète a pris la fuite. Pas tant qu’il y paraît. Mais il donne une chandelle à Dieu, une autre au Diable. Pour

diablificr à l’enfantine, au fou, à l’espiègle, au mystique, au philosophe qui sont choses proches et consanguines. Ai-je assez loué les comptines :
Quand j’eus fi mon moulin
Si fi si fa si fin
A rec ses quatre-z-ailes
J’alli trover la mer
Pour qu’ell’ m’donnil du vent
Ell’ m’en donna d’si grand qu’il mit l’molin par terre. Avec ses quatre-z-ailes.
Corbleu cette mer qui donne ainsi du vent à qui en veut, ça vous a une allure. O vertes verves !
Argot des champs ou de la Roquette, celui de la Guyane avec son odeur de poivre, fleurs de pouille, orchidées d’eau douce, flûteaux de bergers, racines de Racine. Cela vaut bien le

baiser que je vous envoie.

Norge

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Géo Norge [Georges Mogin] Apprenti Poète

Par Géo Norge [Georges Mogin]

Norge, pseudonyme de Georges Mogin, né le 2 juin 1898 à Molenbeek-Saint-Jean et mort le 25 octobre 1990 à Mougins, est un poète belge francophone. Une plaque commémorative est apposée sur sa maison natale, rue Jennart 14.

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