Les Plus Lus

  • A mon ami ***

    Tu sais l’amour et son ivresse Tu sais l’amour et ses combats ; Tu sais une voix qui t’adresse Ces mots d’ineffable tendresse Qui ne se disent que tout bas. Sur un beau sein, ta bouche errante Enfin a pu se reposer, Et sur une lèvre mourante Sentir la douceur enivrante Que recèle un premier […] Plus

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  • À George Sand I

    Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées, Bel ange aux yeux d’azur, aux paupières voilées, Amour, mon bien suprême, et que j’avais perdu ! J’ai cru, pendant trois ans, te vaincre et te maudire, Et toi, les yeux en pleurs, avec ton doux sourire, Au chevet de mon lit, te voilà revenu. Eh bien, deux […] Plus

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  • La fantaisie

    La nuit tombait sur la prairie ; Écho dormait dans le vallon ; Près du ruisseau chantait Silvie, Et moi j’écoutais sa chanson. D’Amour, dans sa vaine folie, Croyant fuir le charme vainqueur, Elle appelait la Fantaisie, Et ne pouvait tromper son cœur. « Frivole erreur, lui disait-elle, Que j’aime ton enchantement ! Toujours vive […] Plus

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  • Sur Homère

    Quand, la dernière fois, dans le sacré vallon, La troupe des neuf sœurs, par l’ordre d’Apollon, Lut l’Iliade et l’Odyssée ; Chacune à le louer se montrant empressée : Apprenez un secret qu’ignore l’univers, Leur dit alors le dieu des vers : Jadis avec Homère, aux rives du Permesse, Dans ce bois de lauriers où […] Plus

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  • Chant de consolation

    Oh ! souffrir et pleurer, c’est ce qui régénère : L’homme n’est vraiment grand qu’alors qu’il a gémi ; Quelque soit ton malheur, mon âme le vénère ; Pour moi, l’infortuné fut toujours un ami. Si j’avais une voix de séraphin, pareille A celle qui de Job adoucissait les maux, Sur ta couche de deuil, […] Plus

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  • Dieu

    Nature féconde en merveilles, Nature, mère des humains, Qui nous allaites, qui nous veilles, Et qui nous berces de tes mains, À mes pieds effeuille une rose, — Égrène un épi mûr, — arrose Sous la grappe ma lèvre en feu ; Pour sanctifier mon délire, D’un rayon couronne ma lyre, Ô Soleil ! je […] Plus

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  • La femme

    À M. Decaisne. O femme, éclair vivant dont l’éclat me renverse ! O vase de splendeur qu’un jour de Dieu transperce ! Pourquoi nos yeux ravis fondent-ils sous les tiens ? Pourquoi mon âme en vain sous ma main comprimée S’élance-t-elle à toi, comme une aigle enflammée Dont le feu du bûcher a brisé les […] Plus

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  • L’immortalité

    Le soleil de nos jours pâlit dès son aurore, Sur nos fronts languissants à peine il jette encore Quelques rayons tremblants qui combattent la nuit ; L’ombre croit, le jour meurt, tout s’efface et tout fuit ! Qu’un autre à cet aspect frissonne et s’attendrisse, Qu’il recule en tremblant des bords du précipice, Qu’il ne […] Plus

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  • La Poésie

    Déjà tu la connais, tu grandis sous son aile, Jeune enfant aux yeux noirs ; demeure-lui fidèle : Les fils de l’Hélicon, de leurs plus doux accords, A tes heureuses mains ont livré les trésors. Mais toi, brillant rameau d’une tige choisie, Féconde, et dès longtemps chère à la poésie, N’as-tu point entendu ses accents […] Plus

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  • Aurore

    La glèbe, à son réveil, verte et toute mouillée, Autour du bourg couvert d’une épaisse feuillée Où les toits assoupis fument tranquillement ; Dans la plaine aux replis soyeux que rien ne cerne, Parmi les lins d’azur, l’oeillette et la luzerne, Berce les jeunes blés pleins de frissonnement. Sereine et rafraîchie aux brumes dilatées, Sous […] Plus

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  • Forêts

    Vastes Forêts, Forêts magnifiques et fortes, Quel infaillible instinct nous ramène toujours Vers vos vieux troncs drapés de mousses de velours Et vos étroits sentiers feutrés de feuilles mortes ? Le murmure éternel de vos larges rameaux Réveille encore en nous, comme une voix profonde, L’émoi divin de l’homme aux premiers jours du monde, Dans […] Plus

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