À Pérrine

Sonnet.

On dit que Pasiphæ s’accoupla d’un taureau
Dont naqui sur la terre un monstre épouvantable
Pérrine, qu’as tu fait du monstre abominable
Que jadis tu conçus de l’ouvrage d’un veau ?

Tu l’eusses, sanguinaire, étranglé au berceau,
Honteuse d’allaiter cet ourson effroyable ;
Mais la Parque aussi tôt (plus que toi pitoyable)
Le passa de ton ventre au funeste tombeau.

Encor de Pasiphæ le détestable crime
N’égalait pas le tien ni de ton veau de dîme,
Car ceux-là n’étaient pas liés de parenté.

Mais ce veau fut ton gendre (avec qui tu t’assembles) :
Ainsi mêlant l’inceste à la brutalité,
Tu es incestueuse et sodomite ensemble.

Voter pour ce poème!

Nous avons passé des heures à écrire ce poème pour vous et maintenant nous avons besoin de votre reconnaissance en laissant un commentaire.

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

S’abonner
Notifier de
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments