Cri

Un matin comme les autres, l’avoine coupée d’hier, le verger jonché de prunes.

Le ruisseau ne cesse guère de s’en aller sous la brume.

Un nuage à l’horizon, l’agneau que sa mère oublie, le pic-épeiche et son cri.

La grande herbe se balance depuis les débuts du monde.

Publications similaires

Les poèmes sont des trésors cachés. Partagez les vôtres, comme Éluard partageait ses rêves.

Laisser un commentaire