La belle italienne

Louis Aragon
par Louis Aragon
0 vues
0.0

À Pablo Picasso

L’azur et ses voiles
Les bras de santé
Crèmes estivales
Sa grande beauté

Mais qu’elle en impose
À qui veut l’aimer
(Parler de la mer.
Autrement qu’en prose)

La plus idiote
Avec son œil rond
Luit intelligente
Auprès de ce front

Ô chère adorée
Au soleil de plomb
Ton regard d’aplomb
Et ta chair dorée

Quand on te décrit
Toutes les chevilles
Comme des salives
Montent à l’esprit

Dans ta chevelure
Reflet du passé
Tu gardes l’allure
Du papier glacé

Qu’amènent tes lèvres
Les mots maux et fièvres
Mais la voix dit Non
Sur un ton de lave

Louis Aragon

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Louis Aragon

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Soyez le soleil de notre poésie, brillez sur nos pages avec vos mots chaleureux.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Découvrez d'autres poèmes de Louis Aragon

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.