Quand l’âge, à me fondre en débris

Quand l’âge, à me fondre en débris,
Vousmême aura glacée
Qui n’avez su de ma pensée
Me sacrer les abris ;

Qui, du saut des boucs profanée,
Pareille sécherez
A l’herbe dont tous les attraits,
C’est une matinée ;

Quand vous direz : ‘ Où est celui
De qui j’étais aimée ? ‘
Embrasserezvous la fumée
D’un nom qui passe et luit ?

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