Vide

Dans la nuit de la Plénitude d’un bord à l’autre bras en croix Quand le silence à pleins poumons est l’horizon de la poitrine L’air sec et froid a pour la foi la tempérance du cristal Ainsi le centre coïncide avec l’extrême des étoiles

Plus Se contemple en Soi le Vide plus le centre se fait lointain Ivre d’un tel éloignement le noir se veut toujours plus dense Mais plus s’accroît sa densité et plus en lui se raréfie L’immensité à ses confins déserte par-delà soi-même

Seule de toute éternité bien que sans cesse amplifiée Chaque cycle y laissant flotter son écharpe de nébuleuses De cycle en cycle les sept cieux ensemençant de part en part Des myriades d’autres cieux inconcevables au regard

Aimer aimer l’inatteignable est ce qui fait briller En Haut La pointe d’or de la pupille sans

rien entre elle et elle-même Que l’alouette dont le bec la perce juste à ce point d’or Où germe ce qui cent fois né s’écoute naître en son abîme

Laissez la muse vous guider, comme elle l'a fait pour Lamartine. Commentez et émerveillez-nous.

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