Frères mirontons

Pour le rond, pour le dix et pour la terre jaune,

Une chiée à la dent, mais j’ai l’estomme en vrac

À les imaginer, deux par deux, cul à trac

La dossière et le zob à la mode d’Ancône.
Tel empapahouta chez nous demande aumône

Aux louchébems ou aux sergots ou même aux macs,

Tels autres sont mordus pour des girons, des jacks

Pour un télégraphiste, enfin pour un beau môme,
Les frères mirontons n’en demandent pas tant,

La ficelle, elle seule, émeut leur palpitant,

Par discipline ils se font donc dorer la rose.
Passe encor de se faire emmancher par un dur

Ou d’aller au petit d’un mignon, d’un pas mûr,

Mais pour l’Oberleutnant se défoncer le prose !

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