À la faveur de la nuit

Se glisser dans ton ombre à la faveur de la nuit.

Suivre tes pas, ton ombre à la fenêtre.

Cette ombre à la fenêtre c’est toi, ce n’est pas une autre, c’est toi.

N’ouvre pas cette fenêtre derrière les rideaux de laquelle tu bouges.

Ferme les yeux.

Je voudrais les fermer avec mes lèvres.

Mais la fenêtre s’ouvre et le vent, le vent qui balance bizarrement la flamme et le drapeau entoure ma fuite de son manteau.

La fenêtre s’ouvre : ce n´est pas toi.

Je le savais bien.

Les poèmes sont des trésors cachés. Partagez les vôtres, comme Éluard partageait ses rêves.

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