À Alphonse Lemerre

Théodore de Banville
par Théodore de Banville
0 vues
0.0

qui me demande un commentaire
Dans mon travail me voilà comme entré.

Moi le rhythmeur, le dompteur de Chimère,

Je prends la plume & je commenterai,

Fût-ce, au besoin, devant monsieur le maire.

Vous le voulez, c’est bien, mon cher Lemerre.

J’ai tel désir de casser congruement

Ces durs cailloux, que j’y songe en dormant ;

Et, si je sors vainqueur de cette lutte,

On pourra mettre au bas du monument :

Cailloux cassés par un joueur de flûte.

Septembre 1873.

Théodore de Banville

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Théodore de Banville

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

La poésie est une danse de l'âme. Enchaînez vos mots, comme un poème de Nijinsky, et dansez avec nous.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Découvrez d'autres poèmes de Théodore de Banville

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.