Les néants

Cet « au voleur », c’est mon platane.
Ce « nulle part », c’est ma fourmi.
Ce « j’en mourrai », j’ai trop d’amis
Qui le condamnent.

Ma
Jeanne d’Arc : folles cerises !
Mon
Charlemagne : faux galets !
Mon
Rivoli, si j’en parlais,
Quelle méprise !

Le chèque en blanc pour l’asphodèle.
La
Mercedes pour l’horizon.
Le temple inca… ma déraison
M’est infidèle.

Je me surpeuple, épileptique ;
Néant de bonne volonté,
Je cherche un être à me prêter
Une logique.

La poésie est une danse des mots. Invitez-vous sur la piste, dansez avec nous.

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