Une fleur

Antoine de Latour
par Antoine de Latour
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Hier, lorsqu’au matin sonnait la dixième heure,
J’allais, et je ne sais comment il arriva
Que je me retrouvai devant votre demeure,
Je ne sais où j’allais, mais je me trouvai là.

Et de tristes pensers dans mon sein murmurèrent,
Tristesses que le cœur exhale en les chantant,
Et ces pensers vers vous doucement s’élevèrent,
Comme un parfum des bois qui s’épure en montant.

Et j’avais une fleur, messagère odorante
Des premières senteurs du printemps revenu,
La porte était ouverte, et d’une main tremblante
J’y jetai cette fleur, et m’enfuis tout ému.

Va ! ton destin est beau, pauvre fleur printanière,
Car peut-être sur toi son regard tombera ;
Tes feuilles vont mourir éparses sur la terre,
Mais peut-être, en passant, son pied te foulera.

Antoine de Latour

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