Ressouvenir

Dans les grands bois que l’automne

A lentement dépouillés,

Sous les arbres effeuillés

Que berce un vent monotone,

Devant les tristes couchants

Rayés de pourpre et de cuivre,

Mon souvenir aime à suivre

Le déclin des jours penchants.

Des langueurs d’aube pâlie,

En passant dans l’air du soir,

Mêlent un frisson du soir

A cette mélancolie.

Dans mon coeur toujours blessé,

Comme un frémissement d’aile

Renaît l’amour trop fidèle

Que j’avais j’avais cru trépassé.

Et si rien ne me protège

Du mort mal enseveli,

Bientôt s’en fondra l’oubli,

Comme un soleil fond la neige !

Voter pour ce poème!

Vous avez lu notre poème et maintenant vous êtes plus intelligent. Alors, faites-nous l'honneur de partager votre sagesse avec nous en laissant un commentaire.

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

S’abonner
Notifier de
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments