Les coeurs se détachent

Un éclair de fer allumait les flots gonflés,

Qui prirent une couleur d’argent nous parcourant,

Le soleil jetait ses derniers feux sur nos flancs,

Tandis que mon âme capturait ses pensées.
Dans ce ciel obscurci, piqueté d’étoiles,

Le masque de mort glissait sur nos visages,

Nos pupilles gravées d’un regard amical,

Et nos cœurs contenus dans la même cage,
Une flamme tapie dans le fond de ses yeux,

Consumée par l’ombre de tous mes cauchemars,

Et d’un puissant frisson, je sentis son départ,
Nos corps flottants dans un océan de trépas,

Bien loin de nos âmes, aux portes du Valhalla.
Mathieu Cauchie

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La patrie

A Lucien