Les Plus Lus

  • La Jeune Parque

    à André Gide Depuis bien des années j’avais laissé l’art des vers : essayant de m’y astreindre encore, j’ai fait cet exercice que je te dédie. 1917 Le Ciel a-t-il formé cet amas de merveilles Pour la demeure d’un serpent ? Pierre Corneille Qui pleure là, sinon le vent simple, à cette heure Seule, avec […] Plus

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  • Les Fleurs

    Que votre éclat est peu durable, Charmantes fleurs, honneur de nos jardins ! Souvent un jour commence et finit vos destins, Et le sort le plus favorable Ne vous laisse briller que deux ou trois matins. Ah ! Consolez-vous-en, jonquilles, tubéreuses : Vous vivez peu de jours, mais vous vivez heureuses ! Les médisants ni […] Plus

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  • À ma mère

    (Écrit à l’âge de quatorze ans.) Après un si joyeux festin, Zélés sectateurs de Grégoire, Mes amis, si, le verre en main Nous voulons chanter, rire et boire, Pourquoi s’adresser à Bacchus ? Dans une journée aussi belle Mes amis, chantons en ” chorus ” À la tendresse maternelle. (Bis.) Un don pour nous si […] Plus

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  • La grand-mère

    Romance. Dansez, fillettes du village, Chantez vos doux refrains d’amour : Trop vite, hélas ! un ciel d’orage Vient obscurcir le plus beau jour. En vous voyant, je me rappelle Et mes plaisirs et mes succès ; Comme vous, j’étais jeune et belle, Et, comme vous, je le savais. Soudain ma blonde chevelure Me montra […] Plus

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  • Mon ami

    Il attend sous la pluie Le droit de faire ce qu’il veut de sa vie Sa femme lui avait dit De rentrer Mais il attend La gare St Lazare Il la connait, et pas par hasard Les pigeons qui la fréquentent Tout comme lui, font grise mine Ils font ce qu’ils doivent faire De leurs […] Plus

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  • La maison du berger (III)

    Eva, qui donc estu ? Saistu bien ta nature ? Saistu quel est ici ton but et ton devoir ? Saistu que, pour punit l’homme, sa créature, D’avoir porté la main sur l’arbre du savoir, Dieu permit qu’avant tout, de l’amour de soimême En tout temps, à tout âge, il fît son bien suprême, Tourmenté […] Plus

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  • Printemps

    Des nuages s’étirent, s’étirent irréels, Entre les branches noires enlacés. Tout l’hiver devant ma fenêtre, qui s’en va Et la danse de lumière sur les crêtes lointaines. Cet oiseau jamais aperçu ! Et le printemps et mon amour. Mes yeux qui s’éclairent, mes lèvres qui éclosent, Mon corps … Il fait très doux et très […] Plus

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  • Reviens mon amour

    Sois encore une fois contre mon sein pressée, Viens dans mes bras, ta place est toujours sur mon cœur ; C’est là que je conserve un culte à ta pensée, Et que ton souvenir du temps reste vainqueur. A quoi servirait donc l’amour sur cette terre, Si contre l’infortune il était sans pouvoir ? N’approfondissons […] Plus

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  • Une amoureuse flamme

    Une amoureuse flamme Consume mes beaux jours ; Ah ! la paix de mon âme A donc fui pour toujours ! Son départ, son absence Sont pour moi le cercueil ; Et loin de sa présence Tout me paraît en deuil. Alors, ma pauvre tête Se dérange bientôt ; Mon faible esprit s’arrête, Puis se […] Plus

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  • Le petit Palémon

    Le petit Palémon, grand de huit ans à peine, Maintient en vain le bouc qui résiste et l’entraîne, Et le force à courir à travers le jardin, Et brusquement recule et s’élance soudain. Ils luttent corps à corps ; le bouc fougueux s’efforce ; Mais l’enfant, qui s’arc-boute et renverse le torse, Étreint le cou […] Plus

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  • En dépit des sots et des méchants

    N’est-ce pas ? en dépit des sots et des méchants Qui ne manqueront pas d’envier notre joie, Nous serons fiers parfois et toujours indulgents. N’est-ce pas ? nous irons, gais et lents, dans la voie Modeste que nous montre en souriant l’Espoir, Peu soucieux qu’on nous ignore ou qu’on nous voie. Isolés dans l’amour ainsi […] Plus

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