Le soir au soleil je m’assieds

Le soir, au soleil je m’assieds
Devant ma porte ;
Le jardin, les arbres fruitiers,
La brise forte
Soufflent jusqu’à moi la rumeur
Des tièdes feuilles
Sans que mon immobile cœur
En lui l’accueille.
Je devine les coteaux mous
Qui se prolongent,
Sur l’étoffe de mes genoux
Mes mains s’allongent
Et je m’abîme à regarder
Ces deux mains frêles
Comme si mon corps tout entier
Était en elles.

Voter pour ce poème!

Cécile Sauvage Apprenti Poète

Par Cécile Sauvage

Femme de lettres et poétesse française , « poétesse de la maternité », Cécile Sauvage est née à La Roche-sur-Yon le 20 juillet 1883 et morte le 26 août 1927 à Paris.

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

N'attendez pas, versez vos vers. Notre forum attend votre poésie.
S’abonner
Notifier de
Avatar
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments

Oh la toujours plus rase solitude

Ô coeur léger, ô courage mal seur