Monde ennemi construit avec des pierres

Monde ennemi construit avec des pierres

J’ai usé ma vie profonde dans tes remparts

Monde ennemi et sans conscience

Il n’ y a que le vide

Et le silence et l’horreur sans nom du silence

Dans tes débris squelettes à jour

Sur le ciel qui n’est plus le ciel

Et qu’ai-je à faire dans tes remparts

Je n’ai rencontré partout que des troncs sans tête

Partout des troncs partout des bras partout des

jambes

Mais la tête avait roulé dans quelque ornière sur la

route

Et je sentais que j’étais frappé

Que j’étais moi-même frappé

Par le vertige et par l’horreur

A jamais dessiné par l’horreur

Les mots sont les pierres précieuses de la poésie. Partagez les vôtres ici.

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