Un petit couloir

Un petit couloir de craie blanche Sur le bord de l’eau bleue qui tremble Et voici que je marche sans lanterne Au-devant d’une table dans les étoiles

L’ombre épineuse y tremble et tourne

D’un grand rosier dans la lune lointaine

Et comme dans l’amour de l’âme et des fontaines

Rien ne s’explique plus qu’à grands signes d’eau pâle

Emportés par la nuit vers le mur bleu du fleuve

Amour il fallut que je découvre

Autre usage d’un ongle en ta tempe de craie

Ame profonde sur la blanche baie

Des prairies brumeuses tes yeux de source

Vers elles se tournèrent qu’il faut que je retrouve

Et moi sur la chaise des pervenches nocturnes Je suis assis mains plates sur la table des herbes L’eau passe bleue sous la barque qui s’use Au loin roulent blancs les mondes jusqu’à se perdre.

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