C’est l’été

C’est l’été mes amis, la chaleur est pesante,

Il viendra de la mer une brise apaisante.

Je vais donc de ce pas me rapprocher des flots,

Pour chercher la fraîcheur et un peu de repos.

 

Des centaines de gens ont envahi la plage,

Dérangeant au hasard crabes et coquillages.

Sans égard, sans pitié on leur marche dessus,

Dans ce remue-ménage, ce grand tohu-bohu.

 

De nombreux parasols comme des champignons,

Serviettes et transats partout à profusion.

Je me parle tout haut, je me dis c’est étrange,

On se croirait au souk, au marché le dimanche.

 

Solitaire je le suis, je m’assieds sur la dune,

Je contemple la mer, au loin, nimbée de brumes.

Des voiles apparaissent, blanches et multicolores

Et des marins s’activent partageant leurs efforts.

 

De jeunes filles nubiles, rieuses et presque nues,

S’exhibent volontiers en petite tenue.

Un spectacle agréable qui sied bien à mes yeux,

Mais peut-être affligeant pour bougons et grincheux.

 

Curieux, je les observe ces nymphes aguichantes,

Je pars en rêveries, en pensées délirantes.

Tien, des colliers de fleurs ! Et là, des vahinés !

Mais non, c’est la chaleur ! Un mirage ! C’est l’été !

Voter pour ce poème!

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

Les poètes sont les gardiens des rêves. Rejoignez notre confrérie, comme un Rimbaud moderne, et rêvez avec nous.
S’abonner
Notifier de
Avatar
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments

La Nécessité

Il ne faut point croire