L’Ombre aux Soupirs

Sommeil léger, petite hélice,

Petite, tiède, cœur à l’air.

L’amour de prestidigitateur.

Ciel lourd des mains, éclairs des veines,
Courant dans la rue sans couleurs,

Pris dans sa traîne de pavés,

Il lâche le dernier oiseau

De son auréole d’hier
Dans chaque puits, un seul serpent.
Autant rêver d’ouvrir les portes de la mer.

Paul Eluard

Voter pour ce poème!

Ne laissez pas notre poème seul dans le monde! Laissez votre marque en laissant un commentaire et en nous disant ce que vous en pensez!

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

S’abonner
Notifier de
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments