La gazelle prophétique

Soulevé par un
Atlas à qui il serait — plus qu’un fardeau —

un boomerang
Mon monde


Cheval irréductible à sa propre sauvagerie qu’Attila eût

fait brûler sur un bûcher de selles —
Déferle sur le monde résigné comme la malle sur la rive de l’île du marronne

Ambassadeur de mon double dans la capitale de l’antisolipsisme

— la
Modernité —

Je désire que jamais mes cendres ne se reposent de la déception du plus grand choc que j’ai pu éprouver dans ma vie

Et me jette — à l’instant — dans cette résolution agonistique :

Rivaliser de puissance avec l’invivable

Voter pour ce poème!

Le poème est un feu qui brûle en nous, alimenté par les mots qui nous touchent. Laissez votre flamme briller en laissant un commentaire

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

S’abonner
Notifier de
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments