Il fut un bruit, ô Marot, qu’étais mort

Il fut un bruit, ô Marot, qu’étais mort,
Et ce faux bruit un menteur assura :
L’un d’un côté se plaignait de ta mort,
Faisant regret qui longuement dura ;
L’autre par vers piteux la déplora,
Jetant soupirs de dur gémissement.
Moi de grand deuil pleurant amèrement,
Duquel était ma triste âme saisie :
Las ! disje, mort est notre ami Clément,
Morte donc est française poésie.

Voter pour ce poème!

Votre avis nous intéresse tellement que nous sommes prêts à vous offrir une tarte aux fraises en échange de votre commentaire!

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

S’abonner
Notifier de
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments