L’enfant pâle

C’est la triste feuille morte
Que le vent d’octobre emporte,
C’est la lune, au front du jour,
Que nulle étoile n’escorte,
Au soleil, c’est mon amour,
L’enfant plus pâle que blanche :
Beau fruit mourant sur la branche !

Mais quand la nuit est levée
Je vois la Chère Eprouvée
Qui n’en rayonne que mieux
Dans sa pâleur ravivée.
Et ce m’est délicieux
Comme l’aube de la lune
Aux voyageurs de fortune !

C’est le plus doux des visages
La lampe des Vierges sages
Brûle avec cette douceur.
Esprit des pèlerinages,
Voix de mère et coeur de soeur !
J’ai donné ma vie à Celle
Dont la pâleur étincelle !

Voter pour ce poème!

Germain Nouveau Apprenti Poète

Par Germain Nouveau

Germain Marie Bernard Nouveau, né le 31 juillet 1851 à Pourrières où il est mort le 4 avril 1920, est un poète français.

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

Laissez un peu de votre âme dans nos vers. Votre commentaire compte.
S’abonner
Notifier de
Avatar
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments

L’offrande à la nature

Charité