Après qu’un temps la grêle et le tonnerre

Après qu’un temps la grêle et le tonnerre
Ont le haut mont de Caucase battu,
Le beau jour vient, de lueur revêtu.
Quand Phébus a son cerne fait en terre,

Et l’Océan il regagne à grand’erre ;
Sa soeur se montre avec son chef pointu.
Quand quelque temps le Parthe a combattu,
Il prend la fuite et son arc il desserre.

Un temps t’ai vu et consolé plaintif,
Et défiant de mon feu peu hâtif ;
Mais maintenant que tu m’as embrasée,

Et suis au point auquel tu me voulais,
Tu as ta flamme en quelque eau arrosée,
Et es plus froid qu’être je ne soulais*.

(*) n’avais coutume de

Sonnets

Voter pour ce poème!

Louise Labé Apprenti Poète

Par Louise Labé

Louise Labé née vers 1524 à Lyon, morte le 25 avril 1566 à Parcieux-en-Dombes où elle fut enterrée, est une poétesse française surnommée « La Belle Cordière ». Elle fait partie des poètes en activité à Lyon pendant la Renaissance.

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

Soyez le soleil de notre poésie, brillez sur nos pages avec vos mots chaleureux.
S’abonner
Notifier de
Avatar
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments

Chanson de Barberine

Leïla