Ô jour qui meurs à songer d’elle

Ô jour qui meurs à songer d’elle
Un songe sans raison,
Entre les plis du noir gazon
Et la rouge asphodèle ;

N’estce pas, aux feux du plaisir
Inclinée et rebelle,
Elle encor, mais cent fois plus belle,
Et de flamme à saisir ?

… làbas monte la voix dernière
D’un bouvier sous les cieux.
On n’entend plus que ses essieux
Qui grincent dans l’ornière.

Contrerimes

La plume est votre épée, le commentaire est votre bouclier. Défendez la beauté de la poésie.

Laisser un commentaire