La quiddité du risque

Fouetté de lie-de-vin tango,

Énigmatique buse, je voyage, plus chinois que filou,

Dans le fou rire dévoilé de ta jambe.

Blotti dans l’ombre du rongeur,

Je dépare le néant de ses gorilles, de ses bouchers :

La
Saxe et l’amiante rançonnent mes facultés.

Coassante colombe, microcéphale mégalomane,

Tu attaques les favorites poudrées du pagaïe et d’orage

Et tu dépeignes l’herbe arabe du catalpa.

Amazone, flibustière,
Calypso,

Dans ta gorge négrophile rugissent les gerfauts.

Tu épelles l’hécatombe, tu épelles le sursaut

Et pourtant tu bruis, ton remue-ménage est tibétain et

famélique,
O combien phénoménologique ta misère de pare-brise et

d’écho !

Bâtisseur de léopards, bâtisseur d’eucalyptus abattus,
Grevé de fresques grises, d’histoires locales fourbues,
Tu m’aigris, olivâtre famille de chacals, tu salopes ma

gentillesse de marquis.
Gamine, ta statique mémoire stocke mes charmes, mes

matraques,

La frontière basque du désespoir s’ouvre à tes flamants roses
Et, stipulé dans le gong de chaque noyau, de chaque

flambeau,
Tu foules aux pieds mon décès péremptoire de
Gengis-

Khan.

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