Les Plus Lus

  • Tristesse

    Sous le poids des ans révolus Se sont penchés nos fronts moroses, Si bien que nous ne savons plus Pourquoi les printemps ont des roses. Les oublis et les abandons Ont mis sur nous leur main méchante, Si bien que nous nous demandons D’où vient que le rossignol chante. Fêtes des forêts et des champs […] Plus

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  • La Vie des Morts – La Nature – 05 – Les nuages

    Les morts vont vite. BURGËR. I Du front des sources qui, sans trêve, Se lamentent sous les gazons, Vers le ciel bleu des horizons Ils sont remontés, comme un rêve : Fils des terrestres éléments, Nés des pleurs éternels de l’onde, Plus haut que ses gémissements Ils ont fui par delà le monde ! Et, […] Plus

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  • La Vie des Morts – La Nature – 06 – Les astres

    Comme au front monstrueux d’une bête géante Des yeux, des yeux sans nombre, effroyables, hagards, Les Astres, dans la nue impassible et béante, Versent leurs rayons d’or pareils à des regards. Des haines, des amours, tout ce qui fut le monde, Vibrent dans ces regards obstinés et vainqueurs ; Et la bête, sans doute, a […] Plus

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  • Tout s’oublie

    L’été ne sait pas les chansons Que le printemps chantait au saule ; L’été marche et sur son épaule S’entasse l’or de la moisson ; Dans sa chevelure superbe Fleurissent les fleurs de la gerbe. – L’été ne sait pas les chansons Que le printemps chante au brin d’herbe. L’automne ne sait plus le chant […] Plus

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  • La Vie des Morts – La Nature – 04 – Les sources

    Errant sous le dôme emperlé Des verdures ensommeillées ; Parfois, au sortir des feuillées, L’œil clair des sources m’a troublé. — L’eau regarde : — et l’aurore éveille, Dans ce regard lent et discret, Comme l’étonnement secret D’un jeune esprit qui s’émerveille. Comme en un rêve de candeur, L’eau regarde, et l’étrange flamme Des choses […] Plus

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  • O giuventa primavera

    Le pied blanc de l’aube a laissé Des poussières d’argent sur l’herbe Et mis un pleur vite effacé Au coeur d’argent des lys superbes. – O les beaux matins de printemps Où le soleil, dans les rosées, Allume des fleurs irisées De feux légers et palpitants ! Quand elle eut sur mon coeur joyeux Mis […] Plus

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  • Adieux à une comédienne

    Au seuil de la maison dont vous étiez l’exemple, Nous demeurons pensifs, alors que vous partez, Alexis ! — Car, en vous, notre regret contemple L’honneur de tant de jours par des succès comptés ! Un demi-siècle est là qui garde la mémoire Des types immortels que votre âme anima. Un demi-siècle entier que l’Art, […] Plus

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  • Paysages métaphysiques – Cieux nocturnes

    À Eumène Queillé. I IL est un grand tombeau dont l’horreur me poursuit, Large, froid, et peuplé de silences funèbres : — C’est l’immense tombeau qu’ouvre sur nous la nuit Dans l’azur dilaté par l’effroi des ténèbres. Comme des jours furtifs où glisse la pâleur D’un ciel d’or très lointain, au travers d’un mur sombre, […] Plus

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  • Noël d’amour

    NOËL ! — En voyant, dans ses langes L’enfant radieux que tu fus, On m’a raconté que les anges Ont cru voir renaître Jésus. De l’azur déchirant les toiles, Ils volèrent du fond des cieux, A leur front portant des étoiles, Des fleurs dans leurs bras gracieux. Devant ton seuil fermant leur aile Ils chantèrent […] Plus

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  • La Vie des Morts – La Nature – 08 – La neige

    On dirait que la Terre a bu le sang des lis Et d’un deuil éclatant voile cette hécatombe, Car déjà la blancheur des marbres clôt la tombe Où dorment pour longtemps ces doux ensevelis. Je t’adore, ô pâleur des vierges trépassées Dans l’éblouissement des rêves amoureux, Emportant dans l’azur les essors douloureux De leur âme […] Plus

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  • La Vie des Morts – Le Rêve – 03 – La renaissance mortelle

    Las des rapides jours et des lentes années, Des soirs tristes, des nuits mornes, des gais matins, Vers les Temps éternels, continus et lointains Que ne troubleront plus les heures obstinées, Vers les Temps éternels mon rêve s’est enfui Par delà l’horizon des sépultures vaines, Vers les Temps éternels dont les douleurs humaines Ne mesureront […] Plus

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