Sérénade

Sa
Dame, à fidèle amant,
Donna bon espoir d’amour.
On fixa le temps, le lieu.
Vint le matin du jour dit.
Il s’en fut, sombre, pensif
Et sans cesse soupirant :
Jour, tu grandis pour ma peine,
Soir,
Comme tu es loin de moi !

 

Le désir le brûlait tant
Et tant le pressait la joie
Qu’il espérait de sa
Dame
Qu’il craignait de ne pouvoir
Se survivre jusqu’au soir.
Et sans cesse il soupirait :

 

Jour, tu grandis pour ma peine,

Soir,

Comme tu es loin de moi !

 

Tout le monde autour de lui
S’inquiétait de sa pâleur.
De son trouble, de ses yeux
D’où les larmes ruisselaient.
Tant lui pesait ce long temps
Que sans cesse il soupirait :
Jour, tu grandis pour ma peine.
Soir,
Comme tu es loin de moi !

 

Quel rude tourment les astres
Font souffrir aux malheureux
Que nul ne peut soulager !

Pensez en quelle langueur
Il passait heure après heure.
Et sans cesse il soupirait :
Jour, tu grandis pour ma peine,
Soir,
Comme tu es loin de moi !

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