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  • L’aquarium est si bleuâtre, si lunaire

    L’aquarium est si bleuâtre, si lunaire ; Fenêtre d’infini, s’ouvrant sur quel jardin ? Miroir d’éternité dont le ciel est le tain. Jusqu’où s’approfondit cette eau visionnaire, Et jusqu’à quel recul vatelle prolongeant Son azur ventilé par des frissons d’argent ? C’est comme une atmosphère en fleur de serre chaude … De temps en temps, […] Plus

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  • Douceur du soir !…

    Douceur du soir ! Douceur de la chambre sans lampe ! Le crépuscule est doux comme une bonne mort Et l’ombre lentement qui s’insinue et rampe Se déroule en fumée au plafond. Tout s’endort. Comme une bonne mort sourit le crépuscule Et dans le miroir terne, en un geste d’adieu, Il semble doucement que soimême […] Plus

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  • La ville est morte, morte, irréparablement

    La ville est morte, morte, irréparablement ! D’une lente anémie et d’un secret tourment, Est morte jour à jour de l’ennui d’être seule… Petite ville éteinte et de l’autre temps qui Conserve on ne sait quoi de vierge et d’alangui Et semble encor dormir tandis qu’on l’enlinceule ; Car voici qu’à présent, pour embaumer sa […] Plus

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  • La lampe dans la chambre …

    La lampe dans la chambre est une rose blanche Qui s’ouvre tout à coup au jardin gris du soir ; Son reflet au plafond dilate un halo noir Et c’est assez pour croire un peu que c’est dimanche. La lampe dans la chambre est une lune blanche Qui fait fleurir dans les miroirs des nénuphars […] Plus

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  • Les miroirs, par les jours abrégés des décembres

    Les miroirs, par les jours abrégés des décembres, Songenttelles des eaux captivesdans les chambres, Et leur mélancolie a pour causes lointaines Tant de visages doux fanés dans ces fontaines Qui s’y voyaient naguère, embellis du sourire ! Et voilà maintenant, quand soimême on s’y mire, Qu’on croit y retrouver l’une après l’autre et seules Ces […] Plus

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  • Les cygnes blancs…

    Les cygnes blancs, dans les canaux des villes mortes, Parmi l’eau pâle où les vieux murs sont décalqués Avec des noirs usés d’estampes et d’eauxfortes, Les cygnes vont comme du songe entre les quais. Et le soir, sur les eaux doucement remuées, Ces cygnes imprévus, venant on ne sait d’où, Dans un chemin lacté d’astres […] Plus

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  • Dans l’étang d’un grand coeur…

    Dans l’étang d’un grand coeur quand la douleur s’épanche Comme du soir, et met un tain d’ombre et de nuit Sous la surface en fleur de cette eau longtemps blanche Qui, durant le soleil et le bonheur enfui, N’avait rien reflété que le songe des rives, Alors l’étang du coeur se colore soudain D’ un […] Plus

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  • Vieux quais

    Il est une heure exquise à l’approche des soirs, Quand le ciel est empli de processions roses Qui s’en vont effeuillant des âmes et des roses Et balançant dans l’air des parfums d’encensoirs. Alors tout s’avivant sous les lueurs décrues Du couchant dont s’éteint peu à peu la rougeur, Un charme se révèle aux yeux […] Plus

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  • Quand le soir est tombé dans la chambre quiète

    Quand le soir est tombé dans la chambre quiète Mélancoliquement, seul le lustre émiette Son bruit d’incontenté dans le silence clos. Lustre toujours vibrant comme un arbre d’échos, Lustre aux calices fins en verre de Venise Où la douleur de la poussière s’éternise, Mais en gémissements qu’à peine on remarqua, Grêles comme un chagrin lointain […] Plus

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