Les Plus Lus

  • Paysages de ville

    Quelques vieilles cités déclinantes et seules, De qui les clochers sont de moroses aïeules, Ont tout autour une ceinture de remparts. Ceinture de tristesse et de monotonie, Ceinture de fossés taris, d’herbe jaunie Où sonnent des clairons comme pour des départs, Vibrations de cuivre incessamment décrues ; Tandis qu’au loin, sur les talus, quelques recrues […] Plus

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  • Songeur, dans de beaux rêves t’absorbant

    Songeur, dans de beaux rêves t’absorbant, La pendule, à l’heure où seul tu médites, T’afflige avec ses bruits froids, stalactites Du temps qui s’égoutte et pleure en tombant. C’est une eau qui filtre en petites chutes Et soudain se glace aux parois du coeur ; Et cela produit toute une langueur L’émiettement de l’heure en […] Plus

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  • Béguinage flamand

    I Au loin, le béguinage avec ses clochers noirs, Avec son rouge enclos, ses toits d’ardoises bleues Reflétant tout le ciel comme de grands miroirs, S’étend dans la verdure et la paix des banlieues. Les pignons dentelés étagent leurs gradins Par où montent le Rêve aux lointains qui brunissent, Et des branches parfois, sur les […] Plus

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  • En province

    En province, dans la langueur matutinale Tinte le carillon, tinte dans la douceur De l’aube qui regarde avec des yeux de soeur, Tinte le carillon, et sa musique pâle S’effeuille fleur à fleur sur les toits d’alentour, Et sur les escaliers des pignons noirs s’effeuille Comme un bouquet de sons mouillés que le vent cueille, […] Plus

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  • Mon âme, tout ce long et triste après-midi

    Mon âme, tout ce long et triste aprèsmidi, A souffert de la mort d’un bouquet, imminente ! Il était, loin de moi, dans la chambre attenante Où ma peur l’éloigna, déjà presque engourdi, Bouquet dépérissant de fleurs qu’on croyait sauves Encor pour tout un jour dans la pitié de l’eau, Gloxinias de neige avec des […] Plus

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  • Toute une vie en nous, non visible, circule

    Toute une vie en nous, non visible, circule Et s’enchevêtre en longs remous intermittents ; Notre âme en est variable comme le temps ; Tantôt il y fait jour et tantôt crépuscule, Selon de brefs et de furtifs dérangements Tels que ceux du feuillage et des étangs dormants. Pourquoi ces accès d’ombre et ces accès […] Plus

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  • Ô neige, toi la douce endormeuse des bruits

    Ô neige, toi la douce endormeuse des bruits Si douce, toi la soeur pensive du silence, Ô toi l’immaculée en manteau d’indolence Qui gardes ta pâleur même à travers les nuits, Douce ! Tu les éteins et tu les atténues Les tumultes épars, les contours, les rumeurs ; Ô neige vacillante, on dirait que tu […] Plus

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  • Dans quelque ville morte, au bord de l’eau

    Dans quelque ville morte, au bord de l’eau, vivote La tristesse de la vieillesse des maisons A genoux dans l’eau froide et comme en oraisons ; Car les vieilles maisons ont l’allure dévote, Et, pour endurer mieux les chagrins qu’elles ont, Egrènent les pieux carillons qui leur sont Les grains de fer intermittents d’un grand […] Plus

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