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  • Plutôt la mort me vienne dévorer

    Plutôt la mort me vienne dévorer, Et engloutir dans l’abîme profonde Du gouffre obscur de l’oblivieuse onde, Qu’autre que toi, l’on me voit adorer. Mon bracelet, je te veux honorer Comme mon plus précieux en ce monde : Aussi vienstu d’une perruque blonde, Qui pourrait l’or le plus beau redorer. Mon bracelet, mon cher mignon, […] Plus

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  • Des astres, des forêts, et d’Achéron l’honneur

    Des astres, des forêts, et d’Achéron l’honneur, Diane au monde haut, moyen et bas préside, Et ses chevaux, ses chiens, ses Euménides guide, Pour éclairer, chasser, donner mort et horreur. Tel est le lustre grand, la chasse et la frayeur Qu’on sent sous ta beauté claire, prompte, homicide, Que le haut Jupiter, Phébus, et Pluton […] Plus

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  • Je m’étoy retiré du peuple, et solitaire

    Je m’étoy retiré du peuple, et solitaire Je tachoy tous les jours de jouir sainctement Des celestes vertus, que jadis justement Jupiter retira des yeux du populaire. Ja les unes venoyent devers moy se retraire, Les autres j’appelloy de moment en moment Quand l’amour traistre helas! (las trop fatalement) Ce fut, ô ma Pandore, en […] Plus

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  • Combien de fois mes vers ont-ils doré

    Combien de fois mes vers ontils doré Ces cheveux noirs dignes d’une Meduse ? Combien de fois ce teint noir qui m’amuse, Ayje de lis et roses coloré ? Combien ce front de rides labouré Ayje applani ? et quel a fait ma Muse Ce gros sourcil, où folle elle s’abuse, Ayant sur luy l’arc […] Plus

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  • Ô traistres vers, trop traistre contre moy

    Ô traistres vers, trop traistres contre moy, Qui souffle en vous une immortelle vie, Vous m’apastez et croissez mon envie, Me déguisant tout ce que j’apperçoy. Je ne voy rien dedans elle pourquoy A l’aimer tant ma rage me convie : Mais nonobstant ma pauvre ame asservie Ne me la feint telle que je la […] Plus

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  • Encor que toi, Diane, à Diane tu sois

    Encor que toi, Diane, à Diane tu sois Pareille en traits, en grâce, en majesté céleste, En coeur, et haut, et chaste, et presqu’en tout le reste Fors qu’en l’austérité des virginales lois, La riche et rare fleur, qu’en tout ton corps tu vois, Ton enbonpoint, ta grâce, et ta vigueur atteste, Que puis qu’un […] Plus

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  • Je meure si jamais j’adore plus tes yeux

    Je meure si jamais j’adore plus tes yeux, Cruelle dédaigneuse, et superbe Maistresse, Si jamais plus, menteur, je fais une Déesse D’un subject ennemy de ce qui l’ayme mieux. C’est moy qui t’ay logée au plus haut lieu des Cieux, Déguisant ton Esté d’une fleur de jeunesse : C’est moy qui t’ay doré l’Ebene de […] Plus

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