vanité, vanité…

Vanités, vanités,

ils étaient entraînés très tôt à regarder,
l’évidence d’une place magnifiant leur ego,
la morale d’un côté les poussa vers le haut
mais la loi du « marché », les traite d’attardés,

et s’élance l’excellence en surhomme Nietzschéen,
arguant de la nature le règne des prédateurs,
il faut se dominer pour dominer sa peur,
et prendre la peau du loup, rejetant celle du chien,

et quand s’additionnèrent les ambitions secrètes,
se fit en société dans un air d’opérette,
en parade, paons et paonnes, gorgés d’aménité,

de diplômes en médailles, de relations en fières
et sûres assurances d’intégrer les filières,
ce miroir aux alouettes, vanités, vanités…

Soyez l'inspiration comme Rimbaud, la passion comme Sartre, et commentez avec l'âme d'un poète.

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