Des montagnes très loin

Alphonse Beauregard
par Alphonse Beauregard
1 vues
0.0

Des montagnes très loin paraissent toutes proches.
La grève se déroule à l’ombre des sapins,
Et la haute marée ensevelit les roches.

Les astres allumés par l’homme sont éteints.
Le blanc navire tranche avidement l’écume
Qui s’enfonce et renaît en bizarres dessins.

La carène, les ponts, les mâts sont une enclume
Que le piston, fou de chaleur, frappe à grands coups
Comme pour se venger du mal qui le consume.

L’azur du ciel se mire au cristal des remous,
Le vent fait onduler la plaine d’améthyste,
Et l’horizon recule, immense, devant nous.
Je suis seul, toujours seul, c’est trop grand, je suis triste.

Alphonse Beauregard

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Alphonse Beauregard

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Votre commentaire est une perle dans notre océan de vers. Plongez avec élégance.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Découvrez d'autres poèmes de Alphonse Beauregard

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.