Je retrouve là-bas le taureau qui rumine

Je retrouve làbas le taureau qui rumine
Dans le pré de Potter, à l’ombre du moulin ;
La blonde paysanne allant cueillir le lin,
Vers le gué de Berghem, les pieds nus, s’achemine.

Dans le bois de Ruysdaël qu’un rayon illumine,
La belle chute d’eau ! Le soleil au déclin
Sourit à la taverne où chaque verre est plein,
Taverne de Brauwer que l’ivresse enlumine.

Je vois à la fenêtre un Gérard Dow nageant
Dans l’air ; plus loin Jordaens : les florissantes filles !
Saluons ce Rembrandt si beau dans ses guenilles !

Oui, je te reconnais, Hollande au front d’argent ;
Au Louvre est ta prairie avec ta créature ;
Mais dans ces deux aspects où donc est la nature ?

Votre commentaire est la bougie qui éclaire notre obscurité poétique. Illuminez-nous.

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