Les chars d’argent et de cuivre –
Les proues d’acier et d’argent –
Battent l’écume, –
Soulèvent les souches des ronces.
Les courants de la lande,
Et les ornières immenses du reflux,
Filent circulairement vers l’est,
Vers les piliers de la forêt, –
Vers les fûts de la jetée,
Dont l’angle est heurté par des tourbillons de lumière.
FacebookXWhatsAppEmailI. Ô vous, mes vieux amis, si jeunes autrefois, Qui comme moi des jours avez porté le poids, Qui de plus d’un regret frappez la tombe sourde, Et qui marchez courbés, car la sagesse est lourde ; Mes amis ! qui de vous, qui de nous n’a souvent, Quand le deuil à l’œil sec, au…
FacebookXWhatsAppEmailQuand s’élancent leurs strophes d’or, Il faut aux Odes qu’on admire, Pour leur faire prendre l’essor, Les instruments et leur délire. Mais toi, mais toi, tu peux les lire ! Car la Muse t’aime, et tu vois Qu’elle n’a plus besoin de lyre Avec les chansons de ta voix. Ta grave, ta charmante voix, Pure…
FacebookXWhatsAppEmailTu as su te distinguer, au premier regard Tradition et modernité sur le chemin de la gloire Méconnu, incompris, des fois mêmes mis à l’écart Parle, Crie, hurle, le monde finira par t’apercevoir Ils sauront t’écouter, ils sentiront tes capacités Altruiste jeune homme, au coeur limpide L’unique dirigeant sans âme perfide On est fières de…
FacebookXWhatsAppEmailL’imaginaire était une tête brûlée deBaphomet guettée par le bourreau, L’exil, le noyau dur d’une comète sans espace, épouvantail favori des corbeaux.Je me souviens de natures mortes en attente du coup de grâceOù gisait une poule faisane au milieu d’une conjuration de cristaux, de raisin, de cuivres, d’étincelles.Le temps, en ce temps-là, ne faisait pas…
FacebookXWhatsAppEmailA Venise, un grand seigneur A Sarah la marinière Offrit, pour toucher son cœur, Une fortune princière ; Mais en vain il soupira… J’aime mieux, lui dit la belle, Mes filets et ma nacelle ; Non, vous n’aurez pas Sarah. D’Égypte, le vice roi En passant dans sa tartane Lui dit un jour : Sois…
FacebookXWhatsAppEmailOn peut regarder de travers Tous ceux qui passent sous l’averse Les voix qui criaient à l’envers Et les animaux en détresse A peine relevés du ciel Sous les têtes tranchées aux lames des rayons Quand le soleil fond sur les larmes Que les yeux perdent leur aplomb Dans les yeux qu’ils regardent La chute…
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.
Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.
c juste nul