Dans les taillis vivants

Dans les taillis vivants l’insecte se promène ;
Oh ! la grande herbe verte et le grand bois profond !
Dieu travaille : oubliez ce que les hommes font.
Les oiseaux tout joyeux jasent dans le vieux chêne ;
L’air est calme ; le ciel resplendit ; c’est le jour,
C’est le soleil fécond, le sourire, l’amour.

La terre ténébreuse est un funèbre abîme.
De longs nuages noirs se déroulent là-bas ;
La foudre, sans éclairs, jette de sourds éclats.

L’heure sombre est parfois la complice du crime ;
C’est le ricanement, le deuil, l’horreur, la nuit !…
Le jour est dans mon cœur, la nuit en mon esprit.

Voter pour ce poème!

Vous êtes un génie poétique et votre commentaire sera l'élément manquant pour que notre site devienne une oeuvre d'art complète.

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

S’abonner
Notifier de
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments