Le coq chante là-bas ; un faible jour tranquille

Le coq chante làbas ; un faible jour tranquille
Blanchit autour de moi ;
Une dernière flamme aux portes de la ville
Brille au mur de l’octroi.

Ô mon second berceau, Paris, tu dors encore
Quand je suis éveillé
Et que j’entends le pouls de mon grand coeur sonore
Sombre et dépareillé.

Que veutil, que veutil, ce coeur ? malgré la cendre
Du temps, malgré les maux,
Pensetil reverdir, comme la tige tendre
Se couvre de rameaux ?

Les Stances

Dans notre jardin de vers, chaque commentaire est une fleur unique, à la manière de Villon. Plantez la vôtre.

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