Le choc de l’indifférence

Toupet du père, de sa houppe et de ses pets !

Amères, frénétiques mères, qui disent «
Dieu »,

Qui disent «
On » —

Leur cœur abnègue bégaie.

À leur coucher,

Ma tête disparaît dans la brume du notoire.

Exclame-toi, vieux trouble originel !
Stridents, philtres du cri, les phares blasphèment !
Qu’ils aillent noyauter l’ordure dans leurs ciboires,
S’abreuver d’égocentrique venin, les pharaons !
Les défenses d’éléphant, éclipses, annoncent le désastre.
Les lutteurs s’asphyxient à l’horizon mystique,
Coupent en quatre le cheveu de leur vie chauve.
Les pavots de la
Renaissance cassent les vitres, s’exténuent
Kayaks calfeutrés, mes ongles rougeoient
Et le genre humain claque des dents, houspillé par mon flegmatique puma.

La poésie est le miroir de l'âme. Reflétez la vôtre dans nos commentaires, à la manière de Baudelaire.

Laisser un commentaire