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Eudore Evanturel

Intéressé très tôt par la poésie, il fréquente des clubs de jeunes écrivains. En octobre 1875, sa pièce Crâne et cervelle est lue devant un public à Québec. L'œuvre, qui raconte l'histoire d'un étudiant en médecine qui dérobe des cadavres pour les disséquer et qui tombe sur la dépouille de sa propre fiancée, fait scandale. La réaction sera tout aussi vive dans les jours suivants avec quelques-uns de ses poèmes publiés dans le journal L'Événement.

Les Plus Lus

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    Soulagement

    Quand je n’ai pas le coeur prêt à faire autre chose, Je sors et je m’en vais, l’âme triste et morose, Avec le pas distrait et lent que vous savez, Le front timidement penché vers les pavés, Promener ma douleur et mon mal solitaire Dans un endroit quelconque, au bord d’une rivière, Où je puisse […] Plus

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    Au Collège

    Il mourut en avril, à la fin du carême. C’était un grand garçon, un peu maigre et très blême, Qui servait à la messe et chantait au salut. On en eût fait un prêtre, un jour: c’était le but ; Du moins, on en parlait souvent au réfectoire. Il conservait le tiers de ses points […] Plus

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    Les Cloches de la Basilique

    J’écoutais dans la paix du soir, Sous la pâleur du ciel mystique, Les sons pieux que laissent choir Les cloches de la basilique. Et j’évoquais au loin leur voix, A la fois grave et triomphale, Quand elles sonnaient autrefois Les angélus de cathédrale, Au temps heureux, trois fois béni, Où, dès l’aube, souvent ma mère […] Plus

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