L’Oyseau dont l’Arabie a fait si grande feste

L’Oyseau dont l’Arabie a fait si grande feste,
Est de ce grand Heros le symbole asseuré.
Le Phenix est tout seul. Le Christ est figuré
Seul libre entre les morts par son Royal Prophete.

Le Phenix courageux se porte à sa defaite
Sur du bois parfumé : l’Amour demesuré
Fait que Christ a la mort sur ce bois enduré,
Qui parfume le Ciel d’une odeur tresparfaite.

De sa moüelle après le Phenix renaissant
Enleve tout son bois, et l’emporte puissant
Sur un Autel voisin des arenes brulées.

Par sa Divinité le Christ resuscitant,
Sur l’azuré lambris des voutes estoillées
Eslevera son bois de rayons eclatant.

Recueil : Théorèmes

Voter pour ce poème!

Avatar Apprenti Poète

Par Jean De La Ceppède

Jean de La Ceppède, seigneur des Aygalades, né en 1548 ou 1550 et mort à Avignon le 21 juillet 1623, originaire de Marseille, est un poète et magistrat français.

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

Votre commentaire est une étoile dans notre ciel poétique. Brillez avec le vôtre.
S’abonner
Notifier de
Avatar
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments

5 h 30

Ne nous plaignons pas