Ce fut par un soir de l’automne

Ce fut par un soir de l’automne
A sa dernière fleur
Que l’on nous prit pour Mgr
L’Evêque de Bayonne,

Sur la route de Jurançon.
J’étais en poste, avecque
Faustine, et l’émoi d’être évêque
Lui sécha sa chanson.

Cependant cloches, patenôtres,
Volaient autour de nous.
Tout un peuple était à genoux :
Nous mêlions les nôtres,

Ô Vénus, et ton char doré,
Glissant parmi la nue,
Nous annonçait la bienvenue
Chez Monsieur Lesquerré.

Contrerimes

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